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CENTRE BERNANOS
30 rue du Maréchal Juin
67000 Strasbourg

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Mécenat d’entreprise

ACCUEILLIR DANS VOTRE ENTREPRISE

En parrainant un jeune qui va se former à un métier de votre branche, en l’accueillant en stage ou en apprentissage, en lui donnant accès à un titre de séjour pour travail par une promesse d’embauche.

FINANCER UN PROJET du centre

Divers projets sont mis en place pour améliorer les conditions d’accueils : mise aux normes ERP pour locaux à sommeil, augmentation de la capacité d’accueil, travaux (salle de bain, cuisine, local vélo).

Accueillir dans votre entreprise

L’insertion professionnelle est un enjeu majeur pour les jeunes que nous accueillons. C’est pourquoi, l’association est soutenue par diverses entreprises qui accueillent ces jeunes pour des stages, des visites, des apprentissages, un premier emploi. Le Centre Bernanos contribue à l’intégration de ces jeunes par la scolarisation, la formation et l’insertion professionnelle. Vous aussi, vous pouvez les aider. Au-delà de l’expérience professionnelle, les jeunes acquièrent aussi un savoir-être en entreprise, découvrent la dynamique de la recherche d’emploi et construisent petit à petit leur projet professionnel.

Les jeunes accompagnés par le Centre Bernanos, sont âgés majoritairement de 15 à 18 ans à leur arrivée. Issu d’un parcours migratoire et isolés de leur famille, en attente de la reconnaissance de leurs droits (minorité, statut de réfugié, protection subsidiaire ou obtention d’un titre de séjour), ces jeunes sont accueillis au Centre Bernanos plusieurs mois à plusieurs années. Ils montrent beaucoup de motivation et de sérieux dans leur formation. Les retours des employeurs sont positifs quant à leur investissement.

La grande majorité des jeunes intègrent des formations professionnelles (CAP ou Bac Pro). Certains préparent un CAP cuisine, boulangerie, service et restauration, d’autres sont plutôt tournés vers les métiers du bâtiment (option électricité, installeur sanitaire, peintre), ou encore vers la coiffure.

On peut reprendre l’exemple du parcours d’Hassan. Lors de son arrivée au Centre Bernanos, Hassan ne parlait pas du tout le français, ni même l’anglais. Il a pu être intégré dans une classe UPE2A, et a, par la suite, commencé une formation dans le service-restauration. Néanmoins, ce choix ne lui convenait pas. Il a alors décidé de s’orienter vers un CAP coiffure. Grâce aux différents salons l’ayant pris en stage, Hassan a pu poursuivre son CAP et se professionnaliser dans la coiffure. Il est aujourd’hui en dernière année et a obtenu deux premiers prix à des concours régionaux.

Être partenaire de leur intégration dans la vie professionnelle c'est...

Les aider à aller vers une indépendance économique
Elle permet au jeune de subvenir à ses besoins économiques, sans avoir recours à un tiers ou à une aide sociale, ce qui est fondamental pour acquérir une liberté d’agir et renforce par ailleurs l’estime de soi.
Contribuer à leur inclusion sociale
Elle se matérialise par la construction d’un réseau de connaissance, de pairs, de professeurs, formateurs, un ensemble de soutiens nécessaires à la construction de l'intégration sociale.
Dynamiser le territoire
L'insertion professionnelle des jeunes peut contribuer au développement de l’économie locale. En effet, en augmentant la main d’œuvre disponible, notamment dans certains secteurs dits « en tension », l’insertion de ces jeunes influe sur la productivité économique. Cela vient également stimuler la consommation locale.
Contribuer à la stabilité administrative
Dans un contexte où l’accès aux droits se fait de plus en plus complexe pour les jeunes migrants, l’insertion professionnelle apparait comme un moyen de maintenir un statut légal sur le territoire français.
Diversifier la main d'oeuvre
En apportant une diversité culturelle sur le lieu de travail, les jeunes migrants peuvent favoriser l’échange de connaissances et de compétences entre les différents membres de l’entreprise. Ils peuvent stimuler l’innovation et la créativité grâce à la diversité de leurs expériences : nouvelles idées, nouvelles approches…etc.
Contribuer à la prévention de l'exploitation et de la marginalisation
En ayant accès à un emploi légal, les jeunes migrants échappent aux emplois informels et leur garanti un revenu juste.
Contribuer à la réduction du manque de main d'oeuvre
Les jeunes migrants accompagnés par le Centre Bernanos constitue une source de main d’œuvre supplémentaire pour les entreprises. Ils viennent diversifier le bassin des talents disponibles en termes de compétences, d’expérience et de perspectives. Ils peuvent combler les pénuries de compétences dans les secteurs où il existe une forte demande de main d’œuvre qualifiée.
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Article à lire
Selon Le Monde, les travailleurs étrangers sont essentiels pour faire fonctionner certaines secteurs d'activités, ce qui a pu particulièrement être mis en lumière lors de la période de la pandémie*. Source : Tous les immigrés sont des entrepreneurs , lemonde.fr, 28 novembre 2022. Le Monde.
à voir
Témoignages : Sur ma route, Bernanos
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FINANCER UN PROJET du centre Bernanos

Le Centre Bernanos accueille et accompagne intégralement de jeunes migrant(e)s mineur(e)s qui vivaient à la rue: mise à l’abri, ouverture de droits à la santé, scolarisation, formation professionnelle, suivi administratif et juridique, obtention d’un premier emploi, accompagnement à l’autonomie, culture, loisirs, sport.

Au cours des six dernières années, l’association a accueilli plus de 200 jeunes originaires de pays d’Afrique, de l’Afghanistan, du Bangladesh. La durée de l’accueil est variable, de quelques mois à quelques années, en fonction du temps nécessaire pour obtenir la reconnaissance de leur minorité, de leur statut de réfugié, ou d’un titre de séjour.

Bien que leurs trajectoires partagent certaines similitudes, notamment les difficultés rencontrées pendant leur périple en direction de l’Europe, chaque parcours est unique.

Partant de ce constat, le Centre Bernanos a élaboré un projet original et unique afin d’accueillir et d’intégrer en France des jeunes migrants qui ont fuit la misère ou la guerre : un important maillage de quelques professionnels à une centaine de bénévoles, et des partenaires opérationnels et financiers.

Vous pouvez soutenir le projet de différentes façons :

Participer à l'amélioration des conditions et de la capacité d'accueil
Tout en se professionnalisant toujours plus, le Centre Bernanos travaille à l’amélioration des conditions d’accueil et à l’augmentation du nombre de bénéficiaires. L’amélioration des conditions de vie des jeunes migrants vise un meilleur bien-être physique et mental, pour un impact positif sur leur réussite scolaire et leur intégration : fin du sommeil en dortoir et aménagement de petites chambrées, d’une salle de bain de plus grande capacité, d’une salle de travail et de détente, et d’une cuisine professionnelle. Salle de travail et de détente : achat de mobilier et d’équipement Salle de bain : financement de travaux d’artisans (douches, lavabos) Nouvelles chambrées (3) : achat de mobilier et d’équipement
Augmenter le nombre de jeunes filles accueillies
N’ayant pu mettre à disposition, durant les premières années, qu’une grande salle aménagée en dortoir, le Centre Bernanos n’a accueilli que des garçons. La proportion de jeunes filles migrantes à la rue est en hausse depuis 2021. Même si elle ne représente que 6,8% du nombre total de jeunes migrants à la rue, une attention toute particulière doit être portés à leur égard*. Au cours de l’année 2023, 6 jeunes filles ont pu être accueilles, grâce à la mise à disposition de chambres du petit foyer d’étudiants du Centre Bernanos. Nous souhaitons élargir le nombre de filles accuillies en mettant à disposition d’autres chambres du foyer, pour lesquelles nous nous percevrons plus de loyer. * Vie-public.fr, « Mineurs étrangers non accompagnés : une augmentation des arrivées en France en 2022″, publié le 19 septembre 2023.

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Illustration réseau hébergeur solidaire

Lancement du réseau des Hébergeurs solidaires

L’équipe du Centre Bernanos a développé et accompagne un réseau d’hébergeurs solidaires dont l’objectif est de faire partager un quotidien familial et amical aux jeunes du Centre Bernanos. 

L’accueil peut être organisé de différentes manières, en fonction des possibilités des hébergeurs et des besoins des jeunes réfugiés. Des hébergeurs peuvent par exemple se proposer:

  • pour un accueil en périodes de week-ends ou de vacances scolaires
  • pour un accueil en semaine 
  • pour un accueil en alternance une semaine sur deux, un mois sur deux ou toute autre forme à discuter, jusqu’à de l’accueil « temps plein »
Toutes les offres peuvent être étudiées pourvu qu’elles soient bienveillantes et respectueuses des valeurs d’humanisme portées par l’ensemble de l’équipe du Centre Bernanos
Illustration représentant les réfugiés de Bernanos

Témoignagnes

Témoignage de Christian, originaire du Cameroun

« Je suis parti à 14 ans avec mon grand frère. On est passé par le Nigéria et le Niger. Là, il y a eu l’intervention d’hommes armés et j’ai été séparé de mon frère. J’ai continué vers l’Algérie, le Maroc, l’Espagne puis la France. J’ai dormi dans la rue pendant plusieurs mois. Je suis allé me faire un passeport à l’ambassade de Paris, je suis allé voir plusieurs fois le département. Un jour, je leur ai dit que je ne bougerai pas tant qu’ils ne me donneraient pas un endroit où dormir, car ce froid, je n’en pouvais plus. Ils ont appelé la police. Mais moi je ne suis pas un brigand. J’ai fini par partir. Un monsieur m’a hébergé pendant un temps, puis je suis venu ici. Ce qui me tracasse le plus, c’est de n’avoir aucune nouvelle de mon frère et de me sentir perdu. Avec tout ce chemin, j’ai compris que peu importe si on a les bons papiers ou pas, quand on va dans un autre pays, on est juste un étranger. »

Témoignage d'un couple d'hébergeurs solidaires

« J’ai fait des maraudes a vélos à Strasbourg pendant 2 ans au sein des velos du cœur. Après avoir déménagé dans un village à 25 km de Strasbourg, continuer les maraudes est devenu un peu plus compliqué. Je cherchais à m’engager mais de manière différente. On avait une chambre d’amis de libre et je savais que le nombre de personnes vivant à la rue était très important. J’ai commencé à parler autour de moi de notre volonté d’accueillir une personne en difficulté. Quelques temps plus tard, on m’a transféré un mail provenant du Centre Bernanos. Ils étaient à la recherche d’hébergeurs solidaires pour un jeune ivoirien, qui venait d’arriver à Strasbourg. Tout s’est passé très vite, j’ai répondu qu’on pouvait envisager d’héberger le jeune, et deux appels plus tard l’éducateur est venu chez nous avec le jeune. Le week end d’après il était chez nous. 

Cela fait maintenant 9 mois que nous hébergeons le jeune les week ends et les vacances scolaires et nous sommes tous ravis de cette cohabitation. Pas un seul instant nous avons regretté notre choix, bien au contraire. Cela prend un peu de temps pour s’apprivoiser et pour nous découvrir mutuellement mais aujourd’hui on peut dire que nous avons réussi à établir une relation de confiance, et nous sommes autant attachés à lui que lui à nous. Nous partageons beaucoup de choses, des rires, des repas, des activités, des discussions. C’est une expérience humaine très enrichissante. Nous ne pouvons qu’encourager les personnes qui ont la volonté de devenir hébergeurs solidaires à franchir le cap et à ne pas trop réfléchir. Il y’a beaucoup plus à y gagner qu’à y perdre 🙂 »

Les questions les plus courantes des hébergeurs

Accueillir chez soi une personne étrangère à sa famille et à son environnement n’est pas facile et habituel, mais c’est toujours une expérience qui apporte beaucoup à chacun. Avant, pendant et même après une période d’accueil, l’équipe du Centre Bernanos est présente pour répondre à vos questions à tout moment. 

Est ce légal?

Oui, les jeunes réfugiés de Bernanos ont des procédures de régularisation de leur situation en cours et « une personne dans l’attente d’une réponse pour l’obtention de son titre de séjour est en situation régulière. Il est en possession d’un récépissé lui permettant de circuler librement sur le territoire en attendant l’instruction de son dossier ». Leur présence en France est donc légale et ne pose pas de risque juridique. Source

 

De quoi les jeunes ont-ils besoin?

Les jeunes accuelli(e)s ont avant tout besoin d’un lit et d’être nourris. Il faut souvent une à deux semaines d’adaptation pour commencer à être à l’aise dans la relation avec leurs hôtes. 

Comment sont-ils accompagnés dans leurs démarches?

Les jeunes que l’équipe du Centre Bernanos accompagne continuent à bénéficier des soutiens mis en place avant leur hébergement chez des tiers solidaires. Qu’il s’agisse:

  • de leur santé (ouverture de droits administratifs, suivis médicaux voire psychologiques),
  • de leur scolarité ou de leur formation professionnelle quand elles sont possibles,
  • de leurs droits en justice et au séjour sur le territoire national (avocats, démarches relatives à des papiers d’identité, etc.)

Quels sont les frais à prévoir?

Grâce à la solidarité qui s’est engagé autour de l’action du Centre Bernanos, et à divers dons et subventions, l’association pourvoit habituellement aux besoins alimentaires, vestimentaires, scolaires, judiciaires, de transport et de communication des jeunes accueillis. Lorsque les hébergeurs n’ont pas les moyens financiers de prendre ces frais en charge, le Centre Bernanos continue son soutien. Il peut régler des frais de scolarité (achats, cantines, internats), des frais de procédures, renouveler des cartes badgeo, acheter des vélos d’occasion, etc. Une participation aux charges alimentaires peut aussi être envisagée.

Comment ça se passe en cas d'absence? De mésentente?

Le Centre Bernanos reste évidemment toujours accessible pour ré-accueillir les jeunes en cas de difficulté passagère ou permanente.

Illustration famille